The Walls are walking, Tropism - Study 4 - Nhu Xuan Hua : 35/37
Past exhibition
Overview
Deux mois après l'exposition Tropism, Consequences of a Displaced Memory, Anne-Laure Buffard est heureuse d'investir le premier étage du 35/37 pour présenter The Walls are walking, le second projet parisien de l'artiste française d'origine vietnamienne Nhu Xuan Hua, du 20 au 25 juillet 2023.
Au 35/37, Nhu Xuan Hua choisit de faire directement écho à Hug of a Swan, sa première exposition personnelle organisée au Huis Marseille d'Amsterdam en 2022, qui embrassait l'ensemble de sa pratique - mettant en conversation « tropismes », issus d'archives familiales, et photographies de mode, imprégnées de ses recherches identitaires, au sein d'installations immersives conçues par l'artiste.
The Walls are walking présente un fragment itinérant de cette première proposition spécialement pensé pour la dernière saison artistique du 35/37, plateforme créative éphémère et expérimentale abritée dans un ancien hôtel particulier du Marais.
The Walls are walking présente un fragment itinérant de cette première proposition spécialement pensé pour la dernière saison artistique du 35/37, plateforme créative éphémère et expérimentale abritée dans un ancien hôtel particulier du Marais.
En raison de son identité singulière, à la frontière de la mode et des pratiques contemporaines, et de son caractère domestique aussi grandiose que transitoire, le 35/37 s'est offert à l'artiste comme le lieu idéal pour revisiter les motifs du déplacement, de la quête d'un chez soi et de la répétition qui traversent son œuvre, en résonance avec une histoire familiale entrelacée à celle de la diaspora vietnamienne.
Paré de rideaux aux couleurs de jade et arc-en-ciel, et habillé d'un gazon verdoyant en référence aux maisons d'enfance de l'artiste, le 35/37 devient le nouvel hôte, le temps de l'exposition, de ces souvenirs personnels, parfois tendres mais aussi déchirants, transformés en tableaux photographiques à la présence saisissante : figures féminines puissantes arborant oranges transformées en grenades, masque de guerrière en verre ou jardinière de géraniums impeccable ; portrait de familles transposé au rang de monument sur un piédestal en laque ; divinité de jade montant sur scène le temps d'un karaoké.
Ici encore, des fragments de la série Tropisms, Consequences of a Displaced Memory, se tiennent aux côtés des autres travaux aux notes surréalistes imaginés par Nhu Xuan Hua ; comme pour renforcer la présence de figures héroïques intimes auxquelles l'artiste tient à rendre hommage. L'artiste leur offre ainsi un refuge à l'intérieur duquel ces dernières n'ont plus besoin d'user de leur force et peuvent enfin trouver la paix.
Paré de rideaux aux couleurs de jade et arc-en-ciel, et habillé d'un gazon verdoyant en référence aux maisons d'enfance de l'artiste, le 35/37 devient le nouvel hôte, le temps de l'exposition, de ces souvenirs personnels, parfois tendres mais aussi déchirants, transformés en tableaux photographiques à la présence saisissante : figures féminines puissantes arborant oranges transformées en grenades, masque de guerrière en verre ou jardinière de géraniums impeccable ; portrait de familles transposé au rang de monument sur un piédestal en laque ; divinité de jade montant sur scène le temps d'un karaoké.
Ici encore, des fragments de la série Tropisms, Consequences of a Displaced Memory, se tiennent aux côtés des autres travaux aux notes surréalistes imaginés par Nhu Xuan Hua ; comme pour renforcer la présence de figures héroïques intimes auxquelles l'artiste tient à rendre hommage. L'artiste leur offre ainsi un refuge à l'intérieur duquel ces dernières n'ont plus besoin d'user de leur force et peuvent enfin trouver la paix.
Disposés sur des étagères qui elles-mêmes transcendent l'ordinaire par leurs formes et leurs couleurs, de petits formats en noir et blanc donnent à voir tantôt des figures animales carnavalesques, tantôt des scènes révélant les sombres contemplations de l'artiste. Photographies d'une réalité presque irréelle, dont les traces ont été collectées par Nhu Xuan Hua dans son quotidien ou lors de ses voyages, ces images rappellent la violence inhérente à la pulsion de vie et de survie qui nous anime, la charge mentale des « écrasantes chimères » que nous portons avec nous.
« Encore et toujours, les œuvres de Nhu Xuan Hua semblent exprimer de manière tangible son désir d'un lieu légitime: un port d'attache pour préserver les histoires qui doivent être transmises et mémorisées. »
- Nanda van den Berg, Directrice du Huis Marseille d'Amsterdam.
Avec The Walls are walking, Nhu Xuan Hua répond à l'invitation qui lui est faite de participer à la fin d'un chapitre de l'histoire du 35/37 tout en ouvrant la voie à de nouvelles narrations. Déjà remarquée comme photographe de mode au travers de ses commissions pour des marques et parutions tel que Dior, Maison Margiela, Kenzo, Gucci, Vogue ou Dazed Beauty, elle s'y affirme comme l'un des talents incontournables de la nouvelle photographie contemporaine.
« Encore et toujours, les œuvres de Nhu Xuan Hua semblent exprimer de manière tangible son désir d'un lieu légitime: un port d'attache pour préserver les histoires qui doivent être transmises et mémorisées. »
- Nanda van den Berg, Directrice du Huis Marseille d'Amsterdam.
Avec The Walls are walking, Nhu Xuan Hua répond à l'invitation qui lui est faite de participer à la fin d'un chapitre de l'histoire du 35/37 tout en ouvrant la voie à de nouvelles narrations. Déjà remarquée comme photographe de mode au travers de ses commissions pour des marques et parutions tel que Dior, Maison Margiela, Kenzo, Gucci, Vogue ou Dazed Beauty, elle s'y affirme comme l'un des talents incontournables de la nouvelle photographie contemporaine.
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