Rebirth - Pierre-Elie de Pibrac et Yoshimi Futamura: Exposition inaugurale / 6 rue Chapon
Past exhibition
Overview
La Galerie Anne-Laure Buffard est heureuse d'inaugurer son nouvel espace du 6 rue Chapon en présentant un dialogue entre les céramiques contemporaines de Yoshimi Futamura (née à Nagoya en 1957) et les photographies de Pierre-Elie de Pibrac réalisées lors d'un séjour de 8 mois au Japon en 2019-2020.
Reprenant le nom d'une série de Yoshimi Futamura inspirée par l'esprit de résilience né du traumatisme de Fukushima l'exposition propose, sous le titre « REBIRTH », une méditation sur le sentiment d'impermanence qui imprègne la culture japonaise et, d'une manière plus universelle, toute existence humaine.
Cette notion d'une précarité de l'existence consubstantielle à sa beauté, est également le fil rouge du corpus japonais de Pierre-Elie de Pibrac qui mêle portraits en couleurs et tirages noir et blanc rappelant la tradition japonaise de l'Ukiyo-e, art subtil de l'encre et des gravures sur bois.
Hakanai Sonzai signifie « je me sens moi-même une créature éphémère ». Cette enquête immersive dans le Japon des exilés intérieurs tient à la fois d’une approche documentaire et conceptuelle de la photographie. Elle a été réalisée lors d’un séjour de huit mois dans l’archipel, au cours duquel Pierre-Elie de Pibrac a sillonné le pays, de Kyoto à l’île de Yakushima en passant par les bas-fonds d’Osaka, la ville fantôme de Yubari ou encore la forêt sacrée d’Aokigahara au pied du Mont Fuji.
Les séries Black Hole et Rebirth de Yoshimi Futamura sont nées du traumatisme de Fukushima, en 2011, vécu à distance par l’artiste.
Dans la série Black Hole, Yoshimi Futamura exprime cette sensation de réduction au néant, causée par le Tsunami, en reprenant l’image du trou noir. Lors de la production des oeuvres de ce corpus cathartique, l’artiste est habitée par les idées de concentration de puissance et d'explosion sous contrôle, deux lignes de force qui évoquent le tsunami et ses conséquences tout en offrant, par le biais de la transformation par le feu de la céramique, une possible sublimation de la catastrophe.
La série Rebirth procède de Black Hole : elle est éprouvée par l’artiste comme un antidote pour se libérer de la torpeur dans laquelle Fukushima l’a plongée. De cette terre pétrie, Yoshimi Futamura fait jaillir quelque chose de positif, afin de continuer à avancer : « une résilience puisée à même la terre ».
Les séries Black Hole et Rebirth de Yoshimi Futamura sont nées du traumatisme de Fukushima, en 2011, vécu à distance par l’artiste.
Dans la série Black Hole, Yoshimi Futamura exprime cette sensation de réduction au néant, causée par le Tsunami, en reprenant l’image du trou noir. Lors de la production des oeuvres de ce corpus cathartique, l’artiste est habitée par les idées de concentration de puissance et d'explosion sous contrôle, deux lignes de force qui évoquent le tsunami et ses conséquences tout en offrant, par le biais de la transformation par le feu de la céramique, une possible sublimation de la catastrophe.
La série Rebirth procède de Black Hole : elle est éprouvée par l’artiste comme un antidote pour se libérer de la torpeur dans laquelle Fukushima l’a plongée. De cette terre pétrie, Yoshimi Futamura fait jaillir quelque chose de positif, afin de continuer à avancer : « une résilience puisée à même la terre ».
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