PARIS PHOTO 2025
MARIE-LAURE DE DECKER
: Grand Palais
Secteur Principal / Stand D06

13 - 16 November 2025 
Overview
Les galeries Anne-Laure Buffard et In Camera s’associent pour proposer un vaste solo show de Marie-Laure de Decker (1947-2023), reconnue comme une figure majeure de la photographie de son temps. 
 
Préparé avec la famille de l’artiste et en écho à la rétrospective que lui a consacré l’été dernier la Maison Européenne de la Photographie, le stand présente un parcours chrono-thématique retraçant son itinéraire hors norme, de ses premiers portraits de Duchamp, Nicky de Saint Phalle, Man Ray (1967), à ses photographies couleur des Wodaabes, témoins de son attachement pour l’Afrique. Il donne à voir le regard singulier de Marie-Laure de Decker sur les terrains de conflits — la guerre du Vietnam, l’Afrique du Sud de l’apartheid, le Tchad - et son engagement visionnaire pour la visibilité des minorités. 
 
Au coeur l’accrochage, un cabinet rassemblant de rares archives et des images personnelles met également à l’honneur son rapport poétique au réel à travers sa célèbre et intense série d’autoportraits qui atteste de son rapport existentiel à la photographie.
 

Née le 2 août 1947 à Annaba (alors Bône, Algérie), Marie-Laure de Decker s’est imposée comme l’une des grandes figures du photojournalisme français. Après des études de dessin en France (rue Cler, rue de Seine, puis à l’Atelier Met de Penninghen), elle rencontre en 1967 l’écrivain-artiste Roland Topor avec qui elle habite rue de la Montagne Sainte-Geneviève à Paris. Entre 1967 et 1970, elle réalise des portraits d’artistes d’avant-gardes de l’entre-deux-guerres tels que Man Ray, Marcel Duchamp ou Luis Buñuel, et couvre les soulèvements de Mai 68 à Paris.

 

À partir de 1970, elle s’oriente vers le reportage de guerre : elle vit plusieurs mois à Saïgon et effectue plusieurs reportages sur la Guerre du Vietnam pour Newsweek. À son retrour, elle intègre l’agence Gamma et se rend au Vietnam, au Tchad, au Chili, au Yémen ou en Afrique du Sud, où elle impose son regard unique, un regard résolument humaniste. Installée à Rabastens (Tarn) dès 1995, elle entame à partir de 2000 un long travail sur le peuple nomade des Wodaabés au Tchad. Lauréate du prix international Prix International Planète‑Albert‑Kahn (PIPAK) en 2012, Marie-Laure de Decker s’éteint à Toulouse le 15 juillet 2023, laissant derrière elle une œuvre vaste et engagée, de portraits iconiques aux récits de terrain.

Works
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